Chaque 28 mai depuis 2014, le monde célèbre la Journée mondiale de l’hygiène menstruelle. Cette date symbolique (le 28e jour représentant la durée moyenne d’un cycle, le 5e mois celle des règles) est l’occasion de faire le point sur un sujet qui concerne la moitié de l’humanité mais reste trop souvent tabou : l’accès aux protections périodiques et à l’éducation menstruelle des femmes du monde, y compris des congolaises de Brazzaville, Pointe-Noire et Kinshasa.
Un défi persistant, même dans les pays développés
Malgré les progrès réalisés ces dernières années, la précarité menstruelle reste une réalité, y compris en Europe et en Afrique. Si de nombreux pays ont réduit ou supprimé la TVA sur les produits d’hygiène féminine, les dépenses annuelles restent conséquentes : entre 120 et 180 € en France, jusqu’à 240 € dans certains pays comme la Hongrie. En Belgique, une femme sur quinze n’aurait pas les moyens d’acheter ses protections.
Ces chiffres nous rappellent l’importance de proposer des alternatives abordables et durables, comme les culottes menstruelles et les culottes de règles Femme Flow que nous développons chez By ECDF. Bien que l’investissement initial puisse sembler plus élevé, ces solutions réutilisables permettent de réaliser des économies significatives à long terme.
Des inégalités criantes à l’échelle mondiale
La situation est encore plus préoccupante dans de nombreux pays en développement, où le manque d’accès aux protections se double souvent d’un manque d’information. Par exemple :
- Au Bangladesh, seulement 32% des jeunes filles savaient ce qu’étaient les menstruations avant leurs premières règles.
- En Afrique subsaharienne, y compris dans des villes comme Brazzaville, Pointe-Noire et Kinshasa, certaines femmes sont contraintes d’utiliser du papier ou leurs sous-vêtements comme protection, faute d’alternatives abordables.
- Au Ghana, les femmes consacreraient jusqu’à 15% de leurs revenus à l’achat de protections périodiques.
Ces chiffres alarmants soulignent l’urgence d’agir pour améliorer l’accès aux protections hygiéniques et à l’éducation menstruelle dans le monde entier, particulièrement pour les femmes congolaises.
Vers des solutions durables et accessibles
Face à ces défis, les protections réutilisables comme les culottes menstruelles et les culottes de règles Femme Flow apparaissent comme une solution prometteuse :
- Économiques sur le long terme
- Écologiques, en réduisant considérablement les déchets
- Confortables et sûres pour la santé
Nous sommes convaincus que ces produits peuvent contribuer à améliorer la vie des femmes partout dans le monde, plus particulièrement en Afrique Centrale. C’est pourquoi nous nous efforçons de proposer des culottes menstruelles de qualité à des prix accessibles.
Agir à notre échelle
La Journée mondiale de l’hygiène menstruelle nous rappelle que chacun peut agir à son niveau pour faire avancer cette cause :
- En s’informant et en parlant ouvertement des menstruations pour briser les tabous
- En soutenant des associations qui œuvrent pour l’accès aux protections dans les pays en développement, notamment au Congo
- En optant pour des solutions durables et éthiques comme les culottes menstruelles ou les culottes de règles Femme Flow de chez nous.
Ensemble, nous pouvons contribuer à faire de l’hygiène menstruelle un droit fondamental accessible à toutes les femmes.
Source: la-croix