Ces dernières années, la question de la sécurité des protections intimes féminines a suscité de nombreux débats. En tant que femmes, particulièrement congolaises , nous sommes de plus en plus nombreuses à nous interroger sur les risques potentiels liés à l’utilisation de ces produits essentiels. Voici un point sur la situation actuelle et les recommandations pour une utilisation en toute sérénité.
Des inquiétudes sur la composition chimique
En 2017, des études ont révélé la présence de substances chimiques dans certaines protections intimes. Parmi elles, on trouve des substances parfumantes ajoutées intentionnellement, mais aussi des contaminants provenant des matières premières ou des procédés de fabrication. Certaines de ces substances soulèvent des inquiétudes, comme des composés potentiellement cancérogènes, reprotoxiques ou allergisants.
Bonne nouvelle : l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) a mené une évaluation approfondie et n’a pas mis en évidence de risque chimique significatif pour la santé des utilisatrices. Néanmoins, l’agence recommande aux fabricants d’améliorer la qualité des matières premières et de revoir certains procédés de fabrication pour réduire au maximum la présence de ces substances.
L’importance des bonnes pratiques d’utilisation
Au-delà de la composition, les habitudes d’utilisation jouent un rôle crucial dans la sécurité des protections intimes. Une enquête menée en 2017 a révélé que de nombreuses femmes, y compris à Brazzaville, Pointe-Noire et Kinshasa, ne respectent pas toujours les recommandations d’usage, notamment en ce qui concerne la durée de port et l’hygiène des mains.
Pour les protections internes comme les tampons et les coupes menstruelles, il est essentiel de :
- Ne pas dépasser la durée de port recommandée (généralement 4 à 8 heures maximum)
- Éviter de les porter la nuit
- Se laver les mains avant et après chaque changement
Ces précautions sont particulièrement importantes pour prévenir le syndrome du choc toxique menstruel (SCT), une complication rare mais potentiellement grave.
Vers plus de transparence
Face à ces enjeux, la réglementation évolue. À partir du 1er avril 2024, un nouveau décret imposera aux fabricants d’afficher clairement la composition des produits, les modalités d’utilisation et les risques sanitaires associés sur les emballages et notices.
Les alternatives réutilisables : une option à considérer
Dans ce contexte, de plus en plus de femmes, notamment les femmes congolaises, se tournent vers des alternatives réutilisables comme les culottes menstruelles et les culottes de règles Femme Flow. Ces produits présentent plusieurs avantages :
- Une composition généralement plus simple et naturelle
- Une réduction des déchets et de l’impact environnemental
- Un confort accru pour de nombreuses utilisatrices
Chez By ECDF, nous sommes convaincus que les culottes menstruelles représentent une excellente option pour allier confort, sécurité et respect de l’environnement. N’hésitez pas à explorer notre gamme, y compris nos culottes de règles Femme Flow, pour trouver le modèle qui vous conviendra le mieux !
En conclusion, bien que les protections intimes traditionnelles ne présentent pas de risque majeur lorsqu’elles sont utilisées correctement, il est important de rester informée et de choisir des produits de qualité. Les alternatives réutilisables comme nos culottes menstruelles offrent une solution intéressante pour celles qui souhaitent opter pour des produits plus naturels et écologiques, que ce soit à Brazzaville, Pointe-Noire, Kinshasa ou ailleurs.
Source: theconversation